Il y' a 47 ans, trois types particulièrement téméraires qui avaient décollé pour une nouvelle frontière, dans l'indifférence générale, ont réveillé le monde d'en bas, un monde blasé et repu d'exploits, d'un célèbre « Allo Houston, on a un problème » .
Ils durent en partie leur survie après un périple aller-retour de la terre à la lune, au module lunaire « Aquarius » où ils trouvèrent l'air et le souffle nécessaire pour regagner la mer promise, avant la terre ferme.
Tout cela en une très longue semaine.
Les 629 « migrants » , des naufragés involontaires qui se sont entassés dans l' »Aquarius » ont échoué à 50 kilomètres d'une côte au début de leur périple douloureux. Une distance manifestement abyssale qui sert de valeur étalon au malaise que connaissent les grands timoniers du monde, puisque ce port de la chance leur a été refusé.
Que sont 600 000 kilomètres en comparaison de ces 50 kilomètres ? Echangerait-on un vaisseau en perdition mais glorieux et chargé d'Histoire, contre une embarcation qui est seulement un paquet de misère chargé d'emmerdements ?
C'est que, pour ceux qui l'auraient oublié, de 1971 à 2018 le monde a changé.
Il faut cependant toujours une bonne semaine pour ramener des naufragés à bon port.
A la réflexion, il n'y a pas d'ironie de l'histoire, je crois qu'il s'agit surtout d'une histoire de cynisme et d'inertie.
Je ne jette la pierre à personne, surtout pas aux pays « frontaliers » qui écopent comme ils le peuvent, cette misère tenue encore à suffisamment à distance pour nous émouvoir, juste un peu.
Il est admis maintenant qu'une action internationale concertée, comportant des engagements réels et sérieux sur ces mouvements de population qui vont s'amplifier ( et non s'éteindre comme le programme Apollo!) doit impérativement se mettre en place, là, maintenant.
"A l'eau, loin de tout, sans horizon", on a vraiment un problème !" pourrait-on dire...
Le défi est immense, j'ai l'impression que la nouvelle frontière à présent, c'est un monde à partager.
Partager, ça n'enchante personne, pas plus moi que les autres.
Ironie de l'histoire.
Il y' a 47 ans, trois types particulièrement téméraires qui avaient décollé pour une nouvelle frontière, dans l'indifférence générale, ont réveillé le monde d'en bas, un monde blasé et repu d'exploits, d'un célèbre « Allo Houston, on a un problème » .
Ils durent en partie leur survie après un périple aller-retour de la terre à la lune, au module lunaire « Aquarius » où ils trouvèrent l'air et le souffle nécessaire pour regagner la mer promise, avant la terre ferme.
Tout cela en une très longue semaine.
Les 629 « migrants » , des naufragés involontaires qui se sont entassés dans l' »Aquarius » ont échoué à 50 kilomètres d'une côte au début de leur périple douloureux. Une distance manifestement abyssale qui sert de valeur étalon au malaise que connaissent les grands timoniers du monde, puisque ce port de la chance leur a été refusé.
Que sont 600 000 kilomètres en comparaison de ces 50 kilomètres ?
Echangerait-on un vaisseau en perdition mais glorieux et chargé d'Histoire, contre une embarcation qui est seulement un paquet de misère chargé d'emmerdements ?
C'est que, pour ceux qui l'auraient oublié, de 1971 à 2018 le monde a changé.
Il faut cependant toujours une bonne semaine pour ramener des naufragés à bon port.
A la réflexion, il n'y a pas d'ironie de l'histoire, je crois qu'il s'agit surtout d'une histoire de cynisme et d'inertie.
Je ne jette la pierre à personne, surtout pas aux pays « frontaliers » qui écopent comme ils le peuvent, cette misère tenue encore à suffisamment à distance pour nous émouvoir, juste un peu.
Il est admis maintenant qu'une action internationale concertée, comportant des engagements réels et sérieux sur ces mouvements de population qui vont s'amplifier ( et non s'éteindre comme le programme Apollo!) doit impérativement se mettre en place, là, maintenant.
"A l'eau, loin de tout, sans horizon", on a vraiment un problème !" pourrait-on dire...
Le défi est immense, j'ai l'impression que la nouvelle frontière à présent, c'est un monde à partager.
Partager, ça n'enchante personne, pas plus moi que les autres.