Comme j'ai un peu plus de temps et le temps d'en perdre, j'ouvre ce post histoire de ...  

 

Considérations sur le Printemps :

" les oiseaux sont contents, les cerisiers sont blancs, le printemps est arrivé dans notre maison., les fille...eus sont jolies dés que le printemps revient ..."  Foutaise  que tout cela ! 

 

 

Quiconque doit entretenir un jardin , quiconque connait les affres des allergies saisonnières, ou se souvient comme fleurissaient les boutons sur sa peau juvénile ne peut accorder aucun crédit à ces propos de poètes déconnectés du monde réel !!!! Quiconque a connu l'euphorie des chaudes journées fugitives, suivies d'une soirée quasi glacée qui vous fait rêver du pull déposé négligemment sur le dossier d'une chaise est marqué à vie par cette imposture.

 

Je vous le dis, en vérité je vous le dis, on n'a pas le cœur à courir la gueuse, conter fleurette quand les heures sont comptées pour tondre, arracher, bordurer, nettoyer les moisissures , quand vous êtes abruti par une palanquée d'anti histaminiques...conter fleurette avec vos yeux rouges sang, conter fleurette quand les frissons annonciateurs d'une bronchite vous fait battre en retraite piteusement, alors que vous profitiez des embruns marins après un dîner romantique suivi d'une balade au bord de l'eau.

 

 Le printemps des poètes est une escroquerie  pour vous faire avaler la pilule d'un esclavage annoncé , des traitrises de ce début de cette saison hostile !

 

 

  De la résilience en général, et de l'absurde en particulier.

" Vladimir Poutine est en passe de devenir le chantre des thérapies brèves, il te dit rapidement qui tuer "

" Quand j'ai pris congé de la spécialiste et de son assistante à l'occasion de ma dernière coloscopie, je suis resté en panne de quête existentielle pendant plus d'une semaine car je l'ai trouvée subitement sans fondement "

" Je me demande si la synchronicité existe en matière de signes astrologiques et de relations amoureuses, car je n'ai manifestement rencontré que des dragons "

" Qu'un Arc de Triomphe puisse se dresser au-dessus d'un inconnu nourrit mon espérance d'un monde meilleur après "

 

De la poésie et de votre art en général:

" Quand vous déclamez votre prose ou montrez vos dernières photos de vacances, vous avez parfois l'impression que vous ne devez votre salut et la préservation de votre amour propre qu'au syndrome de Stockholm "

 

 

 

 

 De la Révolution française et de l'Art culinaire national

" De la prise de la Bastille à la prise de têtes, il n'y eut qu'un petit pas pour les Droits de l'Homme.

 

 

 Les français du peuple eurent prestement  le sentiment d'être roulés dans la farine, quand d'autres roulaient déjà dans la sciure à l'ombre d'une veuve, joyeuse comme jamais

La justice pour les mal-nés a cédé le pas à la justice des "panés "

 

 D'un forum comme ascenseur  social

" Les experts sont à un forum ce que les officiers sont à l'armée mexicaine "

 

 

Lettre d'un terrien à son Petit Prince qui voulait faire de l'astronomie.

" Depuis mon banc je t'écris ces quelques mots que surtout, je ne veux pas que tu les lises !

Que tu sois amateur d'astéroïdes ou de planètes étranges sur lesquelles tu rêverais de voir s'épanouir une rose, garde toujours ton esprit ouvert à toute chose, même celles qui te mettent la tête à l'envers.

Mais tant que ta jeunesse t'accompagne comme un bouclier contre les flammes de tous les dragons du monde, fais de l'observation du ciel et des étoiles une activité de dilettante mon fils.

Laisse les longues veillées , les heures passées seul à figer des profondeurs ou des surfaces, à ceux qui ne connaissent plus que les nuits blanches de la solitude voulue ou pas, ceux qui sont moins aimés, moins aimables,  que le temps presse enfin de rattraper ce temps perdu quand la vie n'était pour eux que tourbillons et combats trop terre à terre.

La belle photo ne rattrapera jamais la flétrissure.

Ne gâche pas la moindre nuit sans l'Autre, préfère toujours les cieux sous lesquels la vie peut se mouvoir, s'épancher , aux ténèbres faussement apprivoisés par des pixels imposteurs qui figent le mouvement universel et ne le fardent finalement que des couleurs criardes et tristes d'un embaumement mille fois vu et revu.

Partage le ciel, rêve du ciel.

Posé sur l'océan, sur les monts et le pavé mouillé de la grande ville, il est toujours beau.

Il sera toujours temps, quand les passions seront apaisées, assouvies, quand l'amour du cosmos fera moins ombrage aux amours de ta vie, il sera temps alors de te poser et t'inviter pourquoi pas, l'Autre , les autres à redécouvrir d'autres cieux un peu oubliés, à devenir enfin " l'astronome sans compter " qui ne craindra plus de perdre 

la moindre seconde, le moindre minute à des années-lumière de l'essentiel qui font du Petit Prince, un Homme présent au monde."

 

 

 

Des illusions perdues

" De mon temps , on disait volontiers d'une fille qu'on avait croisée sans qu'elle ne nous bouleverse plus que cela, qu'elle avait " un certain charme " .

Doux euphémisme pour contourner une vérité crue : elle n'était tout simplement pas vraiment belle.

Même si ça ne se mange pas en salade, la beauté,  force est d'admettre que sans s'imposer

" erga omnes ", la sentence rejoignait souvent la réalité des faits.

A l'heure des comptes qui est la mienne, je songe à mes bulletins scolaires qui me gratifiaient d'un " esprit fin " , aux quelques commentaires laudatifs quant à une certaine finesse de plume...Mais une fine plume ça ne vole pas forcément très haut !

Bref, il me faut l'admettre aujourd'hui , je suis aussi intelligent, qu'une fille dotée d'un certain charme est belle.

 

 

 " De l'effet boomerang en langue française "

Achevant la lecture d'un courriel qui eut tôt fini de m'achever, avant heureusement de me consacrer à une activité plus saine pour mon esprit, je songeais à cette sorte de parafe qui est souvent apposé à la fin de démonstrations douteuses qui s'appuient sur une expertise non moins douteuse :

" J'dis ça, j'dis rien "

 Une expression à l'effet pervers, censée appuyer le poids de la sentence délivrée par l'initié ,  tout autant qu'elle porte en germe le peu de consistance du message qu'elle délivre.

Si " j'dis ças, j'dis rien " ... " ferme alors ton clapet " serait-on tenté de dire à l'impétrant de la vérité creuse, Chapelle qui rassemble beaucoup d'imbéciles omniscients .

Enfin, j'dis ça....j'dis rien comme on dit !  

 

 

De la théorie de l'Evolution

" La vie est forcément faite de rendez-vous manqués, autrement ça ne serait pas la vie "

Du contrat d'adhésion à l'existence

" Dire que tout aura une fin, c'est un consentement accordé dans mon union forcée avec l'existence, puisque je n'ai pas demandé à naître.

Pour l'acceptation de cette fin je n'ai pas trop le choix, puisque le terme de l'union n'est pas négociable "

" Quand on entre en résistance avec la résilience il n'y a qu'un seul vainqueur: le psychiatre ! "

 

 

 

De la relativité de toute chose

" Je viens de débuter la lecture d'un ouvrage de vulgarisation sur la physique quantique.

Force est de constater que pour le moment, en dépit de ma bonne volonté, je ne comprends que le titre de la publication en question !

Je vais donc suggérer aux vulgarisateurs  une autre approche : " Comment vivre sans comprendre la physique quantique "  en réparation du mal qu'ils m'ont fait.

 

 

 De la candeur

" J'étais si peu sage, que dès que l'on m'a montré la Lune j'ai tout de suite désiré la toucher du doigt.

C'est bien après que j'ai compris l'idiot que j'étais ne pas d'abord la caresser afin de m'y poser en douceur "

 

 De la prise de risque

"  Le trapéziste hésitera toujours à s'essayer au lâcher prise "

 

 Des leçons du Titanic

" Les icebergs ont brisé les rêves de certains, tandis que leur fonte brisera à coup sûr celui de toute l'humanité

 

 

 

 

 De la prise de risque

"  Le trapéziste hésitera toujours à s'essayer au lâcher prise "

 

 Des leçons du Titanic

" Les icebergs ont brisé les rêves de certains, tandis que leur fonte brisera à coup sûr celui de toute l'humanité

 

 

 

Quand on enlève le bas sans attendre vendredi

" J.O de Grenoble en 1968 , la mode du  bikini bat son plein sur les plages du monde .

Grenoble 2022, aux J.O du communautarisme, le burkini fera peut-être son apparition dans les  piscines municipales, rebaptisées pour l'occasion " Atoll du burkini " "

 

Petite pensée du jour...

Dans la mythologie, il y'a de la place pour les demi-dieux , mais dans l'illusion que nous appelons à tort " la vraie vie ", il n'y a pas de place pour les demi cons.

On l'est ou ne l'est pas, un point c'est tout !

Par exemple, à chaque fois que je me suis pris pour un dieu, j'étais complétement con.

Et en matière de connerie, reconnaissons les uns et les autres que nous atteignons aisément l'Olympe.

 

 

Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas tenter de philosopher plus haut que mon quai , là où à la barre de mon clipper à idées vagues, je largue de temps à autres les amarres ( de la vie ) pour fendre non seulement un flot de pensées dans lesquelles je me perds souvent...qu'est-ce que je disais déjà ? ... mais aussi dans le fol espoir de gagner la Terre promise de la Sagesse.

J'essaie d'être vierge de tout préjugé , une sorte d'Adam de la Sagesse en quelque sorte.

 

 

"Du bouleversement climatique "

Je ne serais pas surpris que la nouvelle catégorie " Pluies à Cid " fasse son entrée dans la qualification des phénomènes affectant le climat.

En effet, et notamment pendant la période estivale, le temps semble devoir jouer exclusivement une tragédie en deux actes:  la canicule à la désolation, suivie de l'orage au désespoir....

 

 

 " De mes souvenirs douloureux avec les maths "

Ce sont mes montées sur l'estrade pour rejoindre le tableau en cours de maths, qui m'ont fait acquérir la conviction que j'étais la réincarnation de Louis XVI .

 

" Des signes extérieures de la religion "

Le développement du port du voile dans nos sociétés n'est pas l'augure que nous atteindrons un havre de paix !

 

 " Des deux roues de l'infortune "

Si les délinquants étaient plus sûrs d'être désarçonnés de leur impunité, ils seraient plus à cheval sur la peur de la sanction, et avec de vrais coups de pieds au cul judiciaires, renonceraient au rodéo.

 

 

" De l'acceptation silencieuse "

Si quand des fois ils se disent: " comme il se la pète celui-là ", je pouvais plus souvent penser: " Oui mais je vous emmerde " , c'est qu'enfin, j'aurai atteint mon illumination !

" Dérèglement "

La canicule m'inquiète tout autant que tous les cons qui circulent, leur capacité de discernement a déjà largement, pour certains, dépassé la cote d'alerte.

 

 " Facebook et la cécité "

Quand parfois je lis " comme vous êtes beaux ! " déclamé à des photos de quidams, comme moi, je me dis qu'en regardant avec les yeux du coeur , on ne voit pas si bien que ça.

 

 

 

" De l'astronomie pour les nuls "

Un regroupement d'imbéciles prétentieux serait plus sûrement un amas globulaire qu'un amas ouvert.

Aucune chance d'être publiés dans " la Pléiade " de toute façon.

 

" Du mythe de l'Egalité "

Je ne prends pas pour une merde, parce que tout le monde n'est pas fait du même moule.

 

 " De la mythologie "

Le président Macron a changé, maintenant il ne se prend plus pour Jupiter, mais pour Zeus.

 

 

" De la repentance "

Les accords d'Evian ont simplement permis à De Gaulle de s'en laver les mains de l'Algérie en mars 1962 pour qu'en juillet, d'autres se les salissent tranquillement. Je m'en repends de le rappeler .

 

 

 

" Rien " aujourd'hui...

Mais il fallait que je le dise.

Dans ma chasse utopique aux mots superflus et inutiles, je voulais rendre hommage à celui que je choisirais sans conteste comme toponyme de ma cité idéale :  " Rien ".

Vous entrez dans " Rien ", restez y seulement si vous vous taisez.

" Rien " ça n'est assurément pas le vide, c'est comme un trop plein d'idées, de bousculement d'émotions, de torrents d'images, qui après l'exaltation, la frénésie incontrôlée, devient cette petite mort qui marque l'autre rive du désir, une fois le tumulte du don de soi accompli.

Parfois malgré soi.

Un peu comme ce silence qui gronde encore dans les tympans alors que l'orage est passé.

Mais déjà j'en dis trop, là ou un " rien " suffirait.