• "L'UFO BIEN FRAIS, DIEU AU BAR DE COSNEY ISLAND"

    Au sens littéral du terme, Dieu n'est pas raisonnable.

    Cela veut dire que contrairement au plus infime des virus, la plus lointaine des galaxies, il ne se résout sous aucun microscope électronique ou dans le champ du télescope spatial.

    « Ego sum qui sum » , cette révélation faite à Moïse par le « Boss » en personne (dans le cadre d'une mémorable animation pyrotechnique...) est probablement la meilleure définition de ce qui est indéfinissable : « Je suis ce qui est » ou « Je suis qui je suis »

    Il se contente d'être, de toute éternité et rappelle à l'humanité que la question de sa nature reste secondaire.

    Au lieu de le chercher au plus haut du ciel, il vaut mieux le rencontrer au ras des pâquerettes, un buisson,dans une montagne bordant le désert.

    Dans tous les cas, à hauteur d'homme.

    "Il est comme il est", point final.

    Cette évidence tombe à pic pour ceux qui comme nous, sont parfois tétanisés par la simple évocation du vertigineux infini dans son écrin d'éternité.

    Ce point final fait du bien!

    Si Dieu n'est pas raisonnable, y croire l'est encore moins?

    Mais ça n'est pas plus absurde que de ne pas y croire.

    Face au tombeau vide certains diront  « il est parti », d'autres, « il n' y a personne »

    En faveur de qui ou de quoi plaide l'apparence ?

    Espérons que le dénominateur commun à tous les braves gens qui s'interrogent quand même, j'ose le croire, devienne la "révélation" que cette obscurité abandonnée est surtout fondatrice de la mort des préjugés et des certitudes.

    Quand je lis ce que je lis parfois, j'en suis moins sûr...

    Nul ne doit rendre raison de sa foi, mais les bâtisseurs de l'autre versant de la connaissance du monde, doivent me payer « cash » pour boire un coup au bar de ma soif de savoirs.



    (un bar saisi à Coney Island juillet 2015 où Dieu côtoie les ovni...)

    Ils doivent me démontrer les raisons de leurs théories, contrairement à Dieu qui lui, est hors champ.

    Le véritable péché originel, c'est d'oublier que la connaissance se gagne au prix d'un savoir en action, pas un prêt à consommer, comme cette pomme fatale, ce cadeau qui empoisonne la volonté d'expérimenter, de questionner.

    Et surtout pas au mépris de l'autre, même dans la contradiction.


    Avoir la foi, c'est porter en soi un si grand mystère, entretenir avec l'invisible un relation si privilégiée, qu'il n'est nul besoin , voire inutile, d'imaginer de mystères plus incompréhensibles.

    La révélation progressive par les sciences, du parfait agencement des forces qui régissent l'univers et animent le vivant, leur contemplation parfois, suffisent à mon bonheur.

    Que d'autres humanités puissent exister et que des phénomènes encore inexpliqués en soient leur manifestation, le doute avec lequel je compagnonne en permanence me permet de l'envisager sans a priori.

    Par contre, je suis le plus redoutable des sceptiques et le doute devient un tamis, une méfiance toute naturelle au regard de mystères imposteurs qui travestissent inutilement les merveilles déjà données à voir.

     

    (luciole dans mon jardin )

     

     

    La première de ces incroyables histoires dans l'univers est déjà notre existence même non?

    L'erreur serait alors d'évacuer une transcendance au nom de la rigueur scientifique et de la remplacer finalement par une autre, une civilisation extraterrestre prétendument supérieure à la nôtre.

    Dans le champ de la connaissance, bâtie sur le savoir et les preuves de ce savoir, cet acte de foi n'est pas fondé...


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :