• La sage, le candide, et l'écureuil

    Ce qui est bien avec les voyages,  c’est évidemment que l’on voyage.

    J’espérais, je rêvais de voir des indiens, et mes souhaits furent exaucés au-delà même de mes espérances ! 
     

    La sage, le candide, et l'écureuil

     

    Que n’aurais-je donné pour pénétrer l’esprit de ce saint homme qui à l’ombre de la sollicitude de ses fidèles, contemplait tout comme moi une incommensurable beauté, œuvre inégalable de la nature et du temps. 
     

    La sage, le candide, et l'écureuil

    Ces saintes pensées lui permettaient-elles de dépasser le stade de mon émerveillement béat qui convoque les superlatifs convenus, pour s’élever au contraire  vers des sommets ?

    Connaissait-il  de ces inspirations qui empruntent les chemins lumineux de la compréhension de notre mystérieuse existence ?

    Je ne le saurai jamais .

    C’est cela le charme des voyages, l’indien garde toujours de son étrangeté et reste inaccessible au fond !

    Est-ce pour conjurer cette sorte de vertige que procure ce que le regard peine à circonscrire que le voyageur se tourne vers le quasi infiniment petit, l’insignifiante bestiole qui parade malicieusement, et qu’il y trouve  subitement un  nouveau sujet d’étonnement ?
     

    La sage, le candide, et l'écureuil

    Alors que dans son dos, la splendeur  géologique impose sa majesté de millions d’années ,le touriste abasourdi découvre face à lui la magie toute simple de l’écureuil  .
    Les visages s’illuminent à la vue de cette autre merveille !

    Magie du voyage…. Qui en appelle d’autres. 

     

    Je vois dans ces images toute une portée allégorique qui, pourquoi pas , pourrait concerner, du professionnel rigoureux, au scrutateur fiévreux, les terriens avides de tout connaître des choses du ciel, de notre univers en représentations parfois scintillantes.

     

    Le candide interroge du regard le sage détenteur du savoir, ne comprenant que la surface de ce qu'il voit, animé par ce trouble diffus de ne pouvoir expliquer qu'une portion visible de la réalité donnée à voir.

    Il est des théories tellement complexes , qu'elles confinent à l'ésotérisme pour le commun des mortels.

    L'ignorance est une souffrance, autant qu'un aiguillon. 

    Où se loge donc la Relativité dans ce mouvement des étoiles et des astres errants ?

    Pourquoi ce que je vois, n'est pas ou plus ce qui est ?

     

    Es-tu , Ô Grand savant, encore capable d'éblouissements, même trivialement exprimés, à la contemplation du plus simple des spectacles nocturnes ?

     

    Et puis, l'amour de l'infini cosmos ne doit-il pas provoquer en chacun d'entre nous le désir encore plus fort de considérer, au ras des pâquerettes, cette vie qui a surmonté des maelstroms d'incertitudes, de dangers mortels, pour se frayer un chemin jusqu'à ce jour.

     

    Ce jour béni, forcément, parce que gagné sur le néant, où le sage côtoie le candide et l'écureuil en une "relative" harmonie.

     

    La sage, le candide, et l'écureuil

     Magie du voyage…. Qui en appelle d’autres. 

    Ce qui est bien avec les voyages,  c’est évidemment que l’on voyage.

    Magie du voyage…. Qui en appelle d’autres.  

    Aucun astronome ne me démentira!


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