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Par Gatsby. le 17 Février 2019 à 22:01
Lundi 11 février vers 17h30
Mon espoir "Belle Séléné", gourmandise du ciel, est grand.
Légèrement drapée de nuées...
elle offre au regard une blancheur de porcelaine...
au miroir d'un double vitrage, hautaine, elle préserve son mystère....
Mais dés la nuit tombée, elle dévoile l'éclatante noirceur de ces mers imaginaires...
Mercredi 13 février vers 18h30
Elle incline vers son premier quartier
un courtisan désespérée se jette pour elle dans l'océan ...
Dimanche 17 février vers 5h30
La belle se voudra bientôt la souveraine absolue de la nuit
Le regard embué de sommeil, je la découvre nimbée d'une fine auréole à l'heure de son coucher...
Fin de ce dimanche qui, en compagnie de la Belle Séléné avait commencé à l'heure des amants!
vers 18h30
Des instants de hauts vols qui suspendent le temps...
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Par Gatsby. le 1 Février 2019 à 14:27
Elle était belle la lune ce soir là
Dévoilant ses mers figés
Agitant mes songes
Aux exploits d'Apollon
Il était vagabond mon esprit
Revenant telle la lumière
Bondissant comme l'éclair
Du pas de la tranquillité...
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Par Gatsby. le 16 Janvier 2019 à 18:23
C'est ça qui est merveilleux avec le ciel et ses acteurs!
Un élément de disgrâce peut devenir l'atout d'un tableau, oeuvrer à sa composition finale.
Les touches colorées et nerveuses des impressionnistes ne se métamorphosent-elles pas, avec un peu de recul, en un bruissement de feuilles, les éclats de rire et de lumière d'une scène de la vie de province?
A une portée de rêverie, Vénus et Jupiter étaient au rendez-vous d'un rapprochement éclatant, celui d'un roi absolu et d'une souveraine de beauté.
Qu'importe alors un câble balafrant le paysage s'il devient le temps bref d'une rencontre, le complice des dieux dans un quartier habituellement banal?
Comme un symbole, celui de la magie qui ne tient parfois qu'à un fil.
( 30 juin 2015 quelque part en Bourgogne)
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Par Gatsby. le 31 Décembre 2018 à 15:58
Séléné donne en ses quartiers
Un bal de révolutions
Baume contre l’affliction
D’être à la noce d’Ignorance
Pour la Science vile offenseLe bel esprit dépeint la vie
Et à la lettre offre un défiPlus fort de savoir et pourtant
Tourne la tête du savant
Choix du soleil, feux de l’enfer
Trop lourd secret, au nom du Père
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Par Gatsby. le 7 Novembre 2018 à 18:54
Au sens littéral du terme, Dieu n'est pas raisonnable.
Cela veut dire que contrairement au plus infime des virus, la plus lointaine des galaxies, il ne se résout sous aucun microscope électronique ou dans le champ du télescope spatial.
« Ego sum qui sum » , cette révélation faite à Moïse par le « Boss » en personne (dans le cadre d'une mémorable animation pyrotechnique...) est probablement la meilleure définition de ce qui est indéfinissable : « Je suis ce qui est » ou « Je suis qui je suis »
Il se contente d'être, de toute éternité et rappelle à l'humanité que la question de sa nature reste secondaire.
Au lieu de le chercher au plus haut du ciel, il vaut mieux le rencontrer au ras des pâquerettes, un buisson,dans une montagne bordant le désert.
Dans tous les cas, à hauteur d'homme.
"Il est comme il est", point final.
Cette évidence tombe à pic pour ceux qui comme nous, sont parfois tétanisés par la simple évocation du vertigineux infini dans son écrin d'éternité.
Ce point final fait du bien!
Si Dieu n'est pas raisonnable, y croire l'est encore moins?
Mais ça n'est pas plus absurde que de ne pas y croire.
Face au tombeau vide certains diront « il est parti », d'autres, « il n' y a personne »
En faveur de qui ou de quoi plaide l'apparence ?
Espérons que le dénominateur commun à tous les braves gens qui s'interrogent quand même, j'ose le croire, devienne la "révélation" que cette obscurité abandonnée est surtout fondatrice de la mort des préjugés et des certitudes.
Quand je lis ce que je lis parfois, j'en suis moins sûr...
Nul ne doit rendre raison de sa foi, mais les bâtisseurs de l'autre versant de la connaissance du monde, doivent me payer « cash » pour boire un coup au bar de ma soif de savoirs.
(un bar saisi à Coney Island juillet 2015 où Dieu côtoie les ovni...)Ils doivent me démontrer les raisons de leurs théories, contrairement à Dieu qui lui, est hors champ.
Le véritable péché originel, c'est d'oublier que la connaissance se gagne au prix d'un savoir en action, pas un prêt à consommer, comme cette pomme fatale, ce cadeau qui empoisonne la volonté d'expérimenter, de questionner.
Et surtout pas au mépris de l'autre, même dans la contradiction.
Avoir la foi, c'est porter en soi un si grand mystère, entretenir avec l'invisible un relation si privilégiée, qu'il n'est nul besoin , voire inutile, d'imaginer de mystères plus incompréhensibles.La révélation progressive par les sciences, du parfait agencement des forces qui régissent l'univers et animent le vivant, leur contemplation parfois, suffisent à mon bonheur.
Que d'autres humanités puissent exister et que des phénomènes encore inexpliqués en soient leur manifestation, le doute avec lequel je compagnonne en permanence me permet de l'envisager sans a priori.
Par contre, je suis le plus redoutable des sceptiques et le doute devient un tamis, une méfiance toute naturelle au regard de mystères imposteurs qui travestissent inutilement les merveilles déjà données à voir.
(luciole dans mon jardin )
La première de ces incroyables histoires dans l'univers est déjà notre existence même non?
L'erreur serait alors d'évacuer une transcendance au nom de la rigueur scientifique et de la remplacer finalement par une autre, une civilisation extraterrestre prétendument supérieure à la nôtre.
Dans le champ de la connaissance, bâtie sur le savoir et les preuves de ce savoir, cet acte de foi n'est pas fondé...
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